Mardi 10 décembre, une trentaine de délégués et salariés de Sud Stellantis Poissy de la région parisienne ont fait 240 kilomètres pour aller diffuser un tract à Stellantis Douvrin dans le Pas-de-Calais appelant à l’unité contre le patron, contre les fermetures de site, pour exiger des garanties sur l’emploi et les salaires.
En quatre ans l’usine de moteur thermique de Stellantis Douvrin est passée de 1 500 CDI à 430 CDI. La direction la fait mourir à petit feu sans le dire. L’année 2025 devrait être celle de la fermeture du site. À Poissy, l’usine de 2 600 salariés qui assemble la DS3 Crossback et surtout l’Opel Mokka devrait arrêter définitivement sa production vers 2026 ou 2027, la direction la vide de plus en plus vite de ses CDI.
L’accueil à Douvrin a été excellent, cela a fait beaucoup discuter l’après-midi et les jours suivants, à Douvrin et aussi à Poissy : comment imposer les revendications, ne pas rester seuls, usine par usine, face aux patrons, s’allier aux salariés des équipementiers et d’autres secteurs…
Cette action s’est faite avec l’aide des CGT Stellantis Douvrin et Hordain. Devant le désastre qui nous menace, il faut effectivement oublier les étiquettes syndicales pour se consacrer à l’essentiel : s’organiser entre travailleurs face aux patrons et chercher le contact avec ceux de tous les sites menacés.
Correspondant
