Mercredi 5 février, un accord a été signé entre STMicro et l’université Grenoble-Alpes. Il fixe notamment l’objectif de « permettre à ST de tenir une position privilégiée dans le développement de la microélectronique ». Quelques jours plus tard, Macron annonçait 109 milliards d’euros d’investissements dans l’IA, essentiellement dans la construction de data centers. Flairant le filon, un des directeurs de ST s’est empressé d’annoncer que la nouvelle puce fabriquée à Crolles devait permettre à ST « de devenir un fournisseur clé de plaquettes photonique sur silicium et BiCMOS pour le marché des data centers et des clusters d’IA ». La moindre des choses, avec ces perspectives mirifiques, serait de renoncer aux 3000 suppressions de postes annoncés fin janvier.
… d’après le bulletin STMicro Grenoble