Nos vies valent plus que leurs profits

Un petit geste pour la planète, renverser le capitalisme !

Le dérèglement climatique s’accélère : inondations, ouragans, sécheresses… Et, plus silencieux, l’effondrement de la biodiversité, la dégradation des sols et des océans. Alors que 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, l’inaction des dirigeants est de plus en plus criante. Sont-ils fous ? Inconscients ? Ni l’un ni l’autre : ce sont les serviteurs dévoués d’une classe, les capitalistes, prêts à tout pour maintenir leurs profits.

Certaines grandes entreprises ont tenté de se repeindre plus vert que vert, comme Coca Cola ou Ikea. Mais face à l’effondrement écologique le greenwashing ne fait plus guère illusion, sauf pour la fausse « transition écologique » et vraie ruée vers de nouveaux marchés en pillant les métaux rares.

L’arrivée au pouvoir de l’extrême droite dans plusieurs grandes puissances, à commencer par Trump, donne le ton : « Drill baby, drill! » (« Forez, les gars, forez ! ») ; ce sera l’exploitation et le business d’abord ! Son administration s’empresse déjà de faire sauter les rares normes environnementales existantes. En France aussi, les patrons se la jouent plus « cash », tels les ténors de l’agrobusiness de la FNSEA, ou Olivier Andriès, patron de Safran, lequel déclarait, boudeur : « je n’investirai plus dans les villes tenues par les écologistes ».

Mais les faits sont bien là, et les exploités en paient déjà le prix partout dans le monde : habitats précaires, quartiers sacrifiés à la pollution et aux inondations, régions dévastées. Alors, mettre fin au dérèglement climatique, à l’effondrement de la biodiversité ? Oui ! en s’en prenant à ce système prédateur et dévastateur. En renversant la capitalisme.

 

 


 

 

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