Alors qu’ils ont déjà effectué les deux premiers mois de leur exclusion temporaire, le tribunal administratif a statué et décidé de suspendre l’exécution de la sanction. En cause, des doutes sérieux quant à la légalité de celle-ci, au vu de sa lourdeur.
Bruno et Ibrahima doivent être réintégrés sous huit jours et Paris Musées devra leur verser 1500 euros chacun pour couvrir les frais engagés.
Un jugement au fond se tiendra dans les mois à venir. En attendant, l’administration Hidalgo a pris une sacrée claque. Elle qui n’a eu de cesse de vouloir à tout prix sanctionner fortement les deux veilleurs de nuit, en allant jusqu’à défendre au TA qu’ils auraient dû « faire preuve de remords » suite à l’altercation… Cette mairie « de gauche » a voulu jusqu’au bout mettre la tête sous l’eau à des agents victimes de racisme pour les punir de s’être défendus face à un chef.
Depuis plus d’un an, ils ont bénéficié d’une large solidarité de leurs collègues, de syndicats, partis politiques et personnalités publiques, ce qui, en parallèle des procédures de défense, a assurément pesé dans la balance.
La ville de Paris doit les réintégrer dans leur service de nuit et prendre acte que sa politique répressive a subi un revers !
Correspondant