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Aux législatives du 30 juin, faire entendre un pôle des révolutionnaires !

Meeting du NPA Révolutionnaires à Paris du 6 juin 2024

Après le prétendu duel entre Attal et Bardella, en réalité un duo qui a viré au fiasco électoral pour Macron aux Européennes, nous voilà entraînés dans des législatives en mode « Problème à trois corps » – théorie du chaos institutionnel garantie, d’où les inquiétudes qui commencent à gagner le monde institutionnel et financier.

Lequel des trois pôles qui structurent la vie parlementaire depuis 2022 l’emportera et avec quelle marge de manœuvre ? La gauche institutionnelle rebaptisée « Nouveau Front populaire », l’extrême droite de Bardella, Ciotti et Zemmour ou le centre macroniste rabiboché discrètement mais sûrement avec les Républicains ? Faites vos jeux !

Il existe pourtant une alternative qui permettra aux électeurs d’exprimer leur opposition radicale aux politiques antisociales et racistes de Bardella et Macron, ainsi que leur défiance contre les partis de gauche rassemblés derrière le PS et les Verts de Hollande, Glucksmann et Aurélien Rousseau. Car cette aile la plus à droite du Nouveau Front populaire est son plus petit dénominateur commun, c’est elle qui dictera sa loi à la coalition lors des choix cruciaux, que ce soit au second tour dès le soir du 30 juin ou pour gouverner au service du patronat si le NFP obtenait une majorité.

Oui, c’est par nos grèves et nos luttes de travailleurs que nous pourrons en finir avec 40 ans de politiques antisociales de gauche comme de droite qui ont nourri la montée de l’extrême droite ! L’impasse électorale, l’absence d’un quelconque raccourci pour empêcher que le RN ne prenne le gouvernement, dans un contexte autoritaire et guerrier de montée des rivalités entre impérialismes, souligne l’urgence de la révolution. L’urgence donc, de renforcer un quatrième pôle de la vie politique, bien vivant dans les luttes, sur les lieux de travail et d’études, mais qui devra aussi sortir de la marginalité électorale : un pôle des révolutionnaires.

Le NPA-Révolutionnaires met ses forces, certes limitées mais existantes, au service de cette perspective. C’est dans ce sens que nous avions déjà proposé une candidature commune à Lutte Ouvrière lors des élections européennes – nous avons présenté notre liste « Pour un monde sans patrons ni frontières, urgence révolution ! » uniquement suite à son refus. Le total des 163 000 voix de l’extrême-gauche révolutionnaire, stable par rapport au scrutin de 2019, s’est partagé entre 121 000 pour LO, 4 000 pour le PT et 38 000 pour nous.

La crise politique ouverte par la décision de Macron de dissoudre rend encore plus urgente la nécessité que les révolutionnaires fassent front. À nouveau, Lutte ouvrière a décliné nos différentes propositions pour se présenter en commun aux législatives (voir l’échange de courrier sur notre site). Mais nous faisons le choix d’être unitaires pour deux !

Nous présentons donc des candidats dans 29 circonscriptions. Ces camarades seront nos porte-parole locaux dans une campagne pour l’unité des révolutionnaires où nous appelons à voter Lutte Ouvrière dans toutes les autres circonscriptions.

 

 


 

 

Deux NPA, deux étiquettes et deux politiques !

À peine les représentants du PS, PC, LFI et EELV ont-ils acté leur rabibochage sous la bannière d’un Front populaire, que le NPA–L’Anticapitaliste a annoncé son ralliement à l’attelage qui s’enrichissait au fil des jours de l’adhésion de Glucksmann, Hidalgo, Hollande, d’un ministre de la Santé de Macron…

Au terme de tractations, le NPA–L’Anticapitaliste s’est vu octroyer une circonscription parmi les moins « gagnables » de toute la France ! Aux Européennes, dans cette 1re de l’Aude (Carcassonne), le RN a fait 41,9 % des voix, Marion Maréchal 5,5 %, Philippot 1 %, LR 4 % et les macronistes 10,4 %. Quant aux 14,5 % d’électeurs de Glucksmann, pas sûr qu’ils votent tous pour Philippe. Un Poutou que le Front populaire a donc solidement verrouillé derrière les murailles de Carcassonne. Pas de risque qu’il s’échappe vers les bancs du Palais-Bourbon.

Une politique aux antipodes de celle de notre NPA–Révolutionnaires qui, face à ce nouveau cartel électoral de gauche à vocation gouvernementale, conserve son indépendance de classe. C’est en réalité l’heure de vérité, la scission du NPA ayant précisément été voulue par le NPA–L’Anticapitaliste de Olivier Besancenot et Philippe Poutou pour rallier la gauche et le premier Front populaire venu.