
Dans les musées municipaux de la ville de Paris, il faut constamment développer l’offre au public pour faire toujours plus d’entrées et valoriser des espaces pour les louer au privé.
Paris Musées a donc lancé une grande étude pour « repenser la médiation culturelle » et rediscuter le cadre d’emploi des intervenantes et intervenants culturels, négocié de haute lutte en 2008 notamment pour mieux protéger ces agents précaires. Qui en ont profité pour revendiquer une hausse des salaires, qui n’ont pas évolué depuis 20 ans !
En se mobilisant devant les musées, en s’adressant au public et aux collègues, puis en se mettant en grève reconductible pendant cinq jours à partir du 18 septembre et pendant les Journées du Patrimoine, elles et ils ont déjà contraint Paris Musées à revoir son calendrier pour négocier sur les salaires.
Les grévistes ont fait le choix de participer activement au mouvement d’ensemble du 10 et du 18 car elles et ils savent à quel point le problème des salaires est commun à tous les salariés.
À l’heure où nous écrivons, la direction a dû revoir sa proposition de hausse salariale de 10 à 16 %… mais c’est toujours insuffisant pour les agentes et agents qui réclament 50 % de hausse pour compenser les deux décennies de stagnation et les bas salaires – entre 900 et 1 800 euros selon la quotité de temps.
Les conférencières et conférenciers se sont à nouveau rassemblés le 30 septembre devant l’instance paritaire (CST) qui s’est penchée sur cette décision et restent mobilisés avec en ligne de mire la journée de grève et de manifestation du 2 octobre et le Conseil de Paris qui commence le 7.
1er octobre 2025, correspondant
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