Les 27 et 28 avril derniers, se tenait la 6e conférence nationale des jeunes du NPA Révolutionnaires. Après plusieurs semaines de débats internes, 263 des 321 militants du NPA Jeunes Révolutionnaires répartis dans une quarantaine de comités ont élu 63 délégués afin de définir collectivement l’orientation de notre secteur jeunes.
Cette conférence, que nous avons décidé d’ouvrir à des organisations que nous retrouvons dans les luttes « du bon côté de la barricade » a été l’occasion de rendre compte de la réalité de notre organisation. Plusieurs dizaines de camarades issus de la campagne Poutou 2022, puis de la lutte contre la réforme des retraites de 2023, et récemment de la mobilisation en solidarité avec le peuple palestinien ont ainsi pu discuter et échanger de leurs différentes expériences militantes avec des camarades plus anciens dans le secteur jeune.
Celui-ci a en effet évolué dans les luttes, mais aussi avec les scissions provoquées par les départs successifs des camarades de Révolution permanente en 2021 et la tendance aujourd’hui organisée dans le NPA-L’Anticapitaliste. Si nous n’avons pas souhaité le départ de ces camarades, celui-ci a participé à créer les conditions d’une « fusion-intégration » volontariste de différentes tendances de notre parti, qui se sont reconnues notamment dans la plateforme 1 « Construire un parti communiste révolutionnaire dans la jeunesse et se donner les moyens de jouer un rôle ! », votée à 95,5 % des voix (250) lors de cette CNJ. La plateforme 2 « Construire une jeunesse communiste révolutionnaire pour relancer la bataille pour le socialisme » a obtenu 4,5 % des voix (12).
Nous avons aussi pu profiter de temps de discussions dédiés avec trois organisations révolutionnaires présentes aux États-Unis, en Espagne et en Allemagne, grâce à la présence d’invités de Speak Out Now (SON), Izquierda Anticapitalista Revolucionaria (Izar) et Revolutionär Sozialistische Organisation (RSO). En effet, face à l’urgence et à la violence des crises imposées par les capitalistes sur les classes populaires, il est nécessaire pour les organisations révolutionnaires de tisser des liens avec des groupes d’autres pays dans l’espoir de constituer un pôle des révolutionnaires à l’échelle internationale.
La CNJ a aussi été l’occasion de discuter de la situation en France, où le mouvement de solidarité avec la Palestine dans les universités dénonce fermement la complicité de l’État avec le génocide en cours à Gaza, malgré les tentatives de calomnie et répression du gouvernement Macron-Attal. En criminalisant le soutien au peuple palestinien, les macronistes appliquent la politique de l’extrême droite et ouvrent le champ libre à une victoire du RN aux élections européennes. Face à ces politiques de bourgeois racistes ou de racistes bourgeois, le NPA Jeunes Révolutionnaires défend avec enthousiasme la campagne de Selma Labib et Gaël Quirante : « Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! »
Le bureau du secteur jeune (BSJ)
