La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a porté le coup de grâce à un projet législatif, déjà bloqué par les euro-députés, visant à réduire l’usage des pesticides en agriculture. Élément-clé du « Pacte vert », ce texte proposé mi-2022 par Bruxelles prévoyait des objectifs contraignants pour réduire de moitié d’ici 2030 l’utilisation et les risques des produits phytosanitaires chimiques dans l’UE par rapport aux années 2015-2017. Si cette décision satisfait les gros agriculteurs et l’agrobusiness, représentés notamment en France par la direction de la FNSEA, elle n’aura par contre aucun effet sur l’amélioration des conditions de vie des paysans travailleurs. Car ce qui les étrangle ce ne sont pas les mesures de protection de la nature, mais les banques et le grand capital.