Sur l’usine Stellantis de Borny à Metz, les travailleurs ont appris l’arrêt de la production de la boîte de vitesses MLGU, après l’arrêt de la boîte MA, pour la fin 2024. Résultat : ce sont 230 postes d’ouvriers qui seront supprimés en 2024, et pour ceux qui restent, c’est la pression aux mutations forcées. C’est l’ensemble des 900 emplois du site qui risque de disparaître. Tavares veut accélérer la restructuration des usines avec la baisse annoncée du volume des véhicules thermiques. Quelle que soit la raison invoquée, baisse de volumes ou changement de production, aucun salarié ne doit rester sur le carreau. On peut largement partager le travail en baissant les cadences, mais pour cela il faudra les obliger à prendre sur leurs profits.