Après une alerte lancée par le syndicat CGT et une enquête ouverte par le parquet du Havre, le groupe Renault va se retrouver en correctionnelle pour un « recours abusif à l’intérim » à l’usine de Sandouville. Entre 2014 et 2018 ; la direction a embauché des centaines d’intérimaires pour produire le Trafic. Parfois ils étaient plus nombreux que les CDI. Une manière de pressurer les précaires, et tous les salariés. La justice reproche à Renault 700 emplois abusifs d’intérimaires. Mais il n’y a aucune chance qu’elle condamne ce système où les patrons jettent les salariés quand ils n’en ont plus besoin.