En France, la liberté de recourir à l’avortement vient d’être inscrite dans la Constitution. Très bien. Mais voir Macron faire le coq à ce propos donne envie d’aller plumer tous les volatiles de son espèce. Invitera-t-il Depardieu à la cérémonie qu’il a prévue d’organiser le 8 mars pour tenter de convaincre de son « féminisme » ? Les droits des femmes méritent mieux que toutes les pitoyables opérations de récupération politicienne. Ils méritent qu’on continue à se battre pour les arracher et les faire respecter tant qu’il le faudra ! Alors, le 8 mars et après, c’est toutes et tous ensemble, que nous devrons prendre la rue pour exprimer notre refus des violences et discriminations sexistes. Nous avons à gagner un monde où chacun sera considéré de la même façon, quel que soit son sexe et son genre !
Sommaire du dossier paru dans Révolutionnaires, numéro 11
- La grève féministe, une stratégie pour le mouvement féministe
- Sept ans après #Metoo, pas de révolution dans la lutte contre le sexisme et les violences sexuelles au travail !
- Les Argentines se mobilisent pour défendre leurs droits !
- Écoutez l’bruit d’leurs sabots, c’est la victoire des sardinières !