Quinze millions de visiteurs sont attendus cet été dans la capitale à l’occasion des Jeux olympiques. Pour se restaurer, ils auront le choix entre un grand nombre de restaurants, auberges, bistrots, etc. Mais il a peu de chance qu’ils mangent autre chose qu’une cuisine d’assemblage, c’est-à-dire des plats industriels surgelés ou sous-vide passés au micro-ondes. En effet, selon des chiffres communiqués par le ministère délégué aux Entreprises et à la Consommation, sur 175 000 restaurants que compte l’Hexagone, seuls 7 000 (4 %) cuisinent sur place à partir des produits frais. Et les timides tentatives suggérées par les pouvoirs publics pour identifier sur les menus tous les plats « non faits maison » se sont heurtées jusqu’à présent au veto des patrons de la profession, regroupés au sein de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, qui font l’essentiel de leur chiffre d’affaires sur la mal-bouffe. Alors pas question d’en informer les consommateurs.