• Hausse générale d’au moins 400 euros par mois pour tous les salaires, pensions et minima sociaux
• Pas un revenu en dessous de 2 000 euros net
• Hausse automatique des salaires, pensions et minima à chaque fois que les prix augmentent
Il faut que les salaires suivent le coût de la vie ! Comme il faut une augmentation correspondant à la consommation réelle des travailleuses et des travailleurs : nous sommes les mieux placés pour savoir de combien notre caddie a augmenté, à nous de nous organiser dans les entreprises et les quartiers pour fixer nous-mêmes de combien les salaires doivent augmenter et à quel rythme.
• Interdiction des licenciements
Que ce soit dans le public ou le privé, il faut en finir avec les suppressions d’emplois, qui mènent à ce que d’un côté on donne le boulot de deux ou trois personnes à chaque travailleur, et de l’autre de plus en plus de chômeurs sont coincés dans la galère.
• Il faut au contraire répartir le travail entre toutes et tous par une baisse du temps de travail jusqu’à résorption du chômage
• Embauches massives dans les services publics, dont l’éducation et la santé
Une lutte d’ensemble
Mais pour obtenir ces mesures vitales, il faudra une mobilisation d’ensemble du monde du travail et de la jeunesse. C’est cela qui fait peur au gouvernement et à la classe dirigeante. Il faut à la fois mettre en discussion sur nos lieux de travail nos revendications urgentes, la nécessité de construire un mouvement d’ensemble et de se mettre en lien avec d’autres entreprises.
Nous devons tout contrôler… et construire une autre société !
Ce que nous arrachons aux capitalistes d’une main, ils le reprennent de l’autre. Les faire reculer, cela veut dire commencer par contrôler tout ce qu’ils font. Et tant mieux si cela remet en cause leur pouvoir sur la marche de l’économie et de la société dans son ensemble : rendre publique la comptabilité des entreprises pour dévoiler toutes les manœuvres qui mènent à l’augmentation des prix et des profits, interdire les licenciements et réquisitionner les entreprises récalcitrantes.
Aujourd’hui, ce sont quelques-uns qui décident de tout ce qui se fait dans la société parce qu’ils possèdent les capitaux qu’ils ont confisqués à la société. Pour leurs profits, ils sont prêts à nous pressurer autant qu’ils le peuvent et même à mettre le monde à feu et à sang.
Ils possèdent ? Peut-être, mais c’est nous qui produisons tout, y compris toutes les richesses qu’ils accaparent, et c’est là notre force.
La seule manière d’en finir une bonne fois pour toutes avec le chômage, la misère et leur cortège de guerres, c’est que les travailleurs prennent eux-mêmes en main le fonctionnement de la société et mettent fin au système capitaliste afin de construire une société communiste, débarrassée de toute exploitation et de toute oppression.
Gaël Quirante
(Article paru dans Révolutionnaires numéro 12, avril 2024.)