Ci-dessous un article du Dauphiné Libéré.
Européennes 2024 Le NPA « veut faire en sorte qu’il n’y ait plus de capitalisme »
(Aricle de Clémence Beyrie)
Trois candidats du NPA-Révolutionnaires (Nouveau Parti anticapitaliste) étaient à Grenoble mercredi pour un meeting de fin de campagne, dans lequel ils ont affirmé leur engagement pour « la fin d’une société capitaliste ».
« Un monde sans frontières ni patrons, à l’image de celles et ceux qui font tourner la société » : c’est le souhait que fait le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA-Révolutionnaires) à travers sa candidature pour les élections européennes de ce dimanche 9 juin. Mercredi, Gael Quirante (“postier licencié”, tête de liste avec Selma Labib, conductrice de bus) était de passage à Grenoble pour l’un des derniers meetings de fin de campagne avant les élections. Accompagné de Baptiste Anglade, militant grenoblois, et Raphaëlle Mizony, porte-parole jeunes, il a affirmé « avec force » être « communiste, révolutionnaire » et « s’opposer à la société capitaliste ».
Tous les trois se sont unis pour dénoncer « le génocide en cours en Palestine » et « soutenir ce peuple massacré par Netanyahou ».
La fin des « conflits entre bourgeoisies capitalistes »
La mesure phare de leur programme ? « On veut faire en sorte qu’il n’y ait plus de capitalisme », souligne-t-il à nouveau. « Aujourd’hui, cette classe existe au niveau international, c’est pour ça qu’il y a des guerres, des conflits entre bourgeoisies capitalistes. Il faut mener cette bataille politique à cette échelle car la mobilisation existe dans tous les pays. Eux, ils ont des milliards mais nous, nous sommes des millions ! »
Parmi ces millions, il y a donc Raphaëlle Mizony, 15e sur la liste, étudiante lyonnaise. La candidate se dit « attachée aux questions qui concernent l’avenir compris de la jeunesse ». « Est-ce qu’on veut continuer à vivre sur une planète qui crame ? Est-ce qu’on veut continuer à subir le tri social lié aux réformes françaises de l’éducation ? » questionne-t-elle. « La jeunesse prend à bras-le-corps ces questions. On est en train de vivre une militarisation de la société où l’on nous forme à être de bons petits soldats, nous, on refuse cet embrigadement. »
Plus localement, Baptiste Anglade a rappelé que la société iséroise ST Microelectronics « s’est vue offrir un cadeau de 2 milliards [par l’État italien, NDLR] pour construire sa nouvelle usine. On sait que cet argent va toujours dans la poche des mêmes. Les travailleurs et travailleuses doivent reprendre le pouvoir ! Il ne doit plus y avoir un seul revenu en dessous de 2000€ ! »
La liste du NPA-Révolutionnaires est constituée « de travailleurs et travailleuses, soignants, chemineaux, travailleurs sociaux » : en somme, « tous ceux qui portent la société à bout de bras ». Et Raphaëlle Mizony d’assener : « Nous, on est des gens normaux, pas des politiciens. »
