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SNU (service national universel) – Refus de la jeunesse : affirmatif !

Déjà promesse de première campagne Macron en 2017, relancé en 2019 par Attal (secrétaire d’État à la Jeunesse), puis à nouveau par Attal (Premier ministre), le SNU pourrait être généralisé en 2026, dans le cadre du « réarmement civique » de Macron.

À ce jour, ce SNU s’adresse aux jeunes volontaires de 15 à 17 ans et est placé sous la double tutelle de l’Éducation nationale et des Armées. Trois parties : séjour de cohésion de deux semaines, mission d’intérêt général de 12 jours ou 84 heures, et période d’engagement facultative de trois mois minimum. Le but ? Promouvoir les « valeurs républicaines », la « cohésion nationale », « l’engagement ». En un mot : tenter de militariser la jeunesse. D’où l’uniforme, le salut au drapeau, le garde-à-vous, et un rythme militaire parfois effréné qui a conduit à des insolations ou déshydratations, et harcèlements divers, relevés par de nombreux médias. L’idée est de faire que la jeunesse « se tienne sage », voire se soumette à des humiliations. Côté carotte : les lycéens volontaires auraient quelques « bonifications » dans Parcoursup, ou seraient exemptés d’un stage en milieu professionnel en cas d’inscription au SNU…

Il s’agit de renforcer la légitimité de l’armée dans la population, alors que la probabilité de conflits armés d’ampleur augmente. Mais c’est pas gagné !

Xavier Chiarelli

 

 


 

 

Cet article fait partie du dossier publié dans Révolutionnaires no 15.

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