Ci-dessous, un article paru dans Le Dauphiné Libéré
Législatives – 3e circonscription de l’Isère Baptiste Anglade, candidat « pour un monde sans frontières ni patrons »
Candidat du NPA-Révolutionnaires dans la troisième circonscription, le Grenoblois de 33 ans veut défendre « les militants du quotidien ».
A.P. – 21 juin 2024

Ils sont douze à briguer le mandat de député de la troisième circonscription de l’Isère. Et Baptiste Anglade, tout juste sorti de la campagne des européennes, portera la candidature du NPA-Révolutionnaires. « Qui n’est pas la même organisation que celle de Philippe Poutou qui a rejoint le Front populaire », précise le trentenaire, travailleur social au Pont-de-Claix. Le Grenoblois, militant de longue date, propose une candidature autour de trois axes. « Le premier, c’est de continuer à dénoncer la politique de Macron et l’offensive sur l’ensemble des droits sociaux qui est en cours depuis son élection. Le deuxième, c’est de s’opposer à l’extrême droite, le pire ennemi des travailleurs et des jeunes, à qui les gouvernements précédents ont pavé la voie. Et le troisième axe, c’est que nous, nous ne croyons pas que la nouvelle mouture d’unité de la gauche, le Front populaire, soit un rempart, que ce soit à Macron ou à l’extrême droite ». Pour lui, « la seule manière de s’opposer aux politiques antisociales et racistes, ce sera par en bas et par des mobilisations. Il faut un mouvement d’ensemble des exploités et des opprimés qui prennent leurs affaires en main ».
Une présence dans la troisième circonscription qui n’a rien d’un hasard, le NPA-Révolutionnaires ne présentant que trois candidats en Isère. « On pense que la candidature présentée par le Nouveau front populaire [celle d’Élisa Martin, NDLR] exprime justement toutes les limites que nous, on voit à cette coalition d’organisations. On a l’impression que pour nous permettre d’exprimer notre discours de critique du nouveau Front populaire, d’une critique de gauche, d’une critique anticapitaliste, c’est l’endroit où il faut qu’on soit ». Quant à d’éventuelles consignes de vote pour le second tour, « on n’a pas eu encore la discussion. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’appellera jamais à voter pour la droite pour faire barrage à l’extrême droite. Et on ne rejoindra jamais le Nouveau front populaire. Nous, ce qu’on expliquera, c’est que le troisième tour social, il se fera dans la rue »