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Tirs de LBD et matraques sont les deux mamelles de la violence policière

Il y a un an, Hedi, un jeune marseillais, était jeté à terre par un tir de LBD puis sauvagement matraqué par des policiers lors des affrontements qui s’étaient produits dans de nombreuses villes après la mort de Nahel, un jeune de banlieue abattu par la police à Nanterre. Victime d’un trauma crânien, le jeune homme de 21 ans à l’époque des faits a passé une semaine en réanimation, puis deux dans un service de neurochirurgie. Après deux opérations, les médecins lui ont retiré un morceau de crâne. Aujourd’hui un rapport médical affirme que sa grave blessure au crâne aurait été causée par des coups de matraque et non par le tir de LBD comme on l’avait cru au départ. Ce qui lui fait une belle jambe. Quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de la cité phocéenne ont été mis en examen pour violences en réunion pour ces faits – l’un d’entre eux avait été placé en détention provisoire et relâché après 40 jours. Mais la justice, bonne pomme, oriente l’affaire vers un probable procès en correctionnelle et non aux assises, car elle qualifie désormais l’agression de simple délit mais pas de crime. Quant à la commandante du groupe de policiers, elle n’a fait l’objet d’aucune poursuite. On attend impatiemment que Bardella et ses amis dénoncent cet exemple typique d’une justice laxiste.