Le projet de loi de finances présenté vendredi dernier n’épargne pas le social. Les crédits diminuent de 2,35 milliards pour le « travail, emploi et administration des ministères sociaux », de 5 milliards pour les collectivités territoriales (120 millions en moins, par exemple, pour le département de l’Isère). Le syndicat patronal Nexem, qui regroupe les employeurs du social et du médico-social, s’alarme du refus des Agences régionales de santé ou des départements de financer les primes Ségur. Mais ce sont ces mêmes employeurs qui appliquent l’austérité en licenciant comme à Don Bosco, à l’Association des paralysés de France ou à la Protection judiciaire de la jeunesse. Les licenciement se succèdent dans le secteur, une lutte unifiée s’impose pour les interdire.