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Commonwealth : les anciennes colonies britanniques demandent réparation

Dans le cadre d’un voyage du roi Charles III dans le Pacifique, les pays membres du Commonwealth ont tenu un sommet aux îles Samoa. L’occasion pour nombre d’entre eux d’interpeller le monarque pour lui demander à la fois des excuses et des compensations financières en réparation des crimes, emprisonnements, spoliations, traite d’esclaves, confiscations de terres, etc. dont s’est rendue coupable la puissance coloniale pendant des décennies, voire des siècles. Sa gracieuse Majesté a botté en touche en déclarant simplement qu’« aucun d’entre nous ne peut changer le passé, mais nous pouvons nous engager… à en tirer les leçons ». Également du voyage, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a rejeté publiquement les demandes de réparations et ses collaborateurs ont exclu des excuses lors de ce sommet. Déjà, lors de l’abolition de l’esclavage l’Angleterre s’était contentée de compenser financièrement les propriétaires d’esclaves pour « perte de propriété », ne laissant rien aux anciens esclaves. La France fit de même dans son empire colonial. Il serait plus que temps que l’une et l’autre rendent des comptes pour leurs crimes à l’égard des ex-peuples coloniaux.