Le jeudi 7 novembre, le ministre des Affaires étrangères était en déplacement en Israël et devait se rendre dans une église de Jérusalem, possession française héritée du passé colonial. Mais un incident a perturbé la visite. Deux gendarmes français ont été mis à terre, puis brièvement embarqués après avoir voulu empêcher la police israélienne d’entrer sur le lieu. Un « refus d’obtempérer », en quelque sorte… et une expérience inattendue des violences policières. Le ministre s’est offusqué de cette « entrée armée sur le territoire français », avec nettement plus d’indignation que face aux massacres à Gaza. Rapidement libérés, les gendarmes victimes de répression policière pourront toujours saisir l’IGPN…