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La planète va continuer de crever sous la pollution plastique… et le capitalisme

Après deux ans de pourparlers, les représentants de plus de 170 pays, réunis à Busan, en Corée du-Sud, ne sont par parvenus à s’entendre pour parvenir à un traité mondial contre la pollution plastique que l’on retrouve partout, du fond des océans aux nuages en passant par le corps humain. Selon une étude de l’OCDE, cette pollution, qui représentait 400 millions de tonnes en 2019, pourrait atteindre 1,2 milliard de tonnes d’ici 2060. Menés par la Russie, l’Iran et l’Arabie saoudite, les pays gros producteurs de pétrole (qui sert à fabriquer les plastiques), ne veulent pas entendre parler de limitation de la production mais simplement du traitement et du recyclage des déchets. Ce qui ne résoudra en rien le problème de fond. Mais la société capitaliste, dans ses différentes variantes, n’agit qu’en fonction de ses profits, pas de la bonne santé de la population et de son environnement.