Les réseaux de transport public sont administrés par des autorités organisatrices de la mobilité (AOM), principalement des intercommunalités et des régions.
Ces AOM ont le choix entre gérer directement le réseau – on parle alors de régie – ou d’en confier l’exploitation à un opérateur extérieur dans le cadre d’une délégation de service public (DSP). Le choix de l’opérateur se fait par un appel d’offres, dont l’écrasante majorité est remportée par un des trois grands groupes français du transport : Keolis, RATP Dev et Transdev. En lieu et place de la prétendue « concurrence », se déroule en fait une redistribution régulière des marchés, que le grand Monopoly en cours vient accélérer.
Cet article est paru dans un dossier de Révolutionnaires no 24