En Seine-Saint-Denis, le mois dernier, le volant d’un bus RATP est resté entre les mains de son conducteur en plein service, avec des passagers à bord. Le conducteur de la ligne 105 a réussi à arrêter son bus à temps, évitant la catastrophe. Il a même dû reprendre son service (la RATP lui a généreusement mis à disposition un autre bus) ! Face à la gravité de l’incident, la direction s’est voulue rassurante, « mène l’enquête » et fait réviser tous les bus du même modèle. Mais quand la RATP passe de 2 000 mainteneurs à 700 en cinq ans pour faire des économies, elle ne peut s’étonner que des roues se décrochent, que de l’huile ou du liquide de refroidissement s’écoulent, que des volants s’envolent. Faut-il attendre des morts pour espérer être transportés en toute sécurité ?
… d’après le bulletin TCL (Lyon)