L’Insee vient de publier un rapport qui montre que la mortalité infantile a connu une nouvelle hausse dans le pays en 2024. Depuis 2011, le taux de mortalité infantile n’a cessé d’augmenter, passant de 3,5 décès pour 1 000 enfants nés vivants à 4,1 pour 1000 en 2024. Ce qui se traduit par le fait qu’en l’an dernier 2 700 enfants sont décédés avant l’âge d’un an. « Cela signifie qu’un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire », développe l’Insee. « Un quart de ces décès ont lieu le jour de la naissance, la moitié entre 1 et 27 jours de vie, un quart dans la période post-néonatale, qui survient de 28 jours à moins d’un an. » En 2022, la France se classait au 23e rang sur les 27 États de l’Union européenne en termes de mortalité infantile. L’augmentation de la pauvreté mais aussi la détérioration des services médicaux expliquent en partie cette situation, nombre de services de néonatalogie des hôpitaux publics étant à bout de souffle.