Nos vies valent plus que leurs profits

Le 18 septembre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

Après une assemblée générale à 70, des prises de parole et un atelier banderoles, les agents ont manifesté dans l’hôpital, passant sous les fenêtres des collègues : rien de mieux pour réchauffer un peu l’ambiance dans les services et populariser la mobilisation ! Puis cortège à travers Paris, en passant devant les gares au cri de « Soignants, cheminots, même patron même combat », pour rejoindre le rassemblement des hospitaliers devant le siège de l’AP-HP à l’hôpital Saint-Antoine. Le directeur de l’AP-HP, peu téméraire, ne s’est même pas pointé. Alors, pendant que l’intersyndicale discutait, rebelote, manif dans l’hôpital. Dernière étape, le cortège a rejoint la manif parisienne à Bastille, et les autres secteurs. Une journée pleine d’énergie, de kilomètres de marche, de slogans et d’échanges. De quoi garder le moral quand le soir, l’intersyndicale nationale a préféré annoncer un « ultimatum » plutôt que d’appeler à rester mobilisés… Dans les AG organisées dès le lendemain, chacun sentait bien qu’il faudrait aller plus loin et assumer la confrontation avec le gouvernement.

Correspondante