À Lyon, depuis le début du mouvement « Bloquons-tout », la colère s’exprime chez les hospitaliers. Dès le 10 septembre, des rassemblements ont eu lieu devant plusieurs hôpitaux. À Édouard-Herriot, l’un des plus grands de la ville, le taux de grévistes atteignait 8 %. À l’hôpital Lyon Sud, un service de dermatologie était en grève pour l’augmentation des effectifs ! Le 18 septembre, un rassemblement commun à tous les hôpitaux a permis un départ collectif vers la manifestation : un cortège d’une centaine d’hospitaliers criant « Du fric pour la santé, pas pour l’armée !». Cette fois, c’est Lyon Sud qui affichait 10 % de grévistes, un niveau de mobilisation qu’on n’avait pas vu depuis longtemps. Les équipes du Vinatier, hôpital psychiatrique, ont aussi participé à ces journées, d’autant que leur direction veut supprimer plus de 50 postes d’infirmières ! Le 25 septembre, les hôpitaux de la Croix-Rousse et de Lyon Sud ont organisé de nouveaux rassemblements, tout en préparant la prochaine journée de mobilisation. La colère ne faiblit pas. Au contraire, elle s’enracine et se renforce dans les esprits !
Correspondante
