À travers un discret article du projet de loi de finances pour 2026 (l’article 41), le gouvernement veut faire passer en catimini une énorme attaque sur les tarifs de l’électricité pour les consommateurs. À partir du 1er janvier prochain, il prévoit la fin des tarifs réglementés. Les prix payés par les familles seront les mêmes que ceux du marché de gros, soumis à la volatilité du marché de l’énergie. Pour les consommateurs, dont sept millions sont déjà en situation de précarité énergétique, cela pourrait se traduire par une hausse de 19 % de la facture d’électricité, soit jusqu’à 250 euros supplémentaires par an pour un foyer moyen, selon l’association UFC-Que Choisir. Seules les plus grandes entreprises, toujours choyées par le gouvernement, seront protégées, à travers des contrats à très long terme, à des prix avantageux. De quoi électriser la colère sociale !
L. G.