Le budget d’austérité pour 2026 prévoit une série de coupes budgétaires, dont une économie de 45 millions d’euros avec la suppression de 15 000 missions de services civiques. Pourtant, en dix ans, le nombre de services civiques s’était vu multiplié par quatre. Ce dispositif « d’engagement volontaire » compensé par une indemnité (ni contrat ni salaire) sera remplacé… par rien. Les associations, premiers employeurs de services civiques, devront à la place recruter… des bénévoles ! Ils y occupent déjà 587 000 emplois à temps plein à ce jour. Dans la même veine, le « décret sanctions » de la réforme France Travail de 2025 permet de mettre au boulot les chômeurs pour zéro euro de salaire. Bonne nouvelle pour les 130 salariés licenciés du Secours catholique ! Ils pourront revenir y travailler gratuitement ! À quoi reconnaît-on un capitaliste ? C’est que ça ose tout !
Budget 2026, austérité, capitalisme : quelle place pour la solidarité dans le secteur associatif ? — Sommaire du dossier paru dans Révolutionnaires no46
- Associations : état des lieux
- Associations et fondations : un marche-pied éthique et discret pour les profits ?
- Les associations, sous-traitantes d’un service public ?
- Tous et toutes en grève le 16, 17 et 18 décembre
- Encore moins cher que les services civiques : le bénévolat !
- L’associatif ou l’indépendance de classe