De Giorgia Meloni, le première ministre italienne, à Benyamin Netanyahu, son homologue israélien en passant par le Pape et Vladimir Poutine chacun y est allé de sa petite larme après le décès de Silvio Berlusconi, milliardaire dans l’immobilier et l’audiovisuel, successivement député, sénateur, ancien président du Conseil et pendant longtemps un des leaders de la droite italienne. Berlusconi, surnommé « le Caïman » (d’après un film de Nanni Moretti), par ses ennemis et « Il Cavaliere » par ses admirateurs, était surtout réputé pour ses frasques financières et privées, ses fraudes fiscales à répétition, sa démagogie hors pair et ses ennuis avec la justice pour des affaires de mœurs. Cela méritait bien un deuil national et des funérailles d’État à la cathédrale de Milan.
