Nos vies valent plus que leurs profits

Après la COP 30 : la planète peut continuer de brûler…

Alors que la planète a franchi en 2024 le seuil de 1,5 °C de réchauffement global, les représentants des pays capitalistes réunis à Belém, au Brésil, pour la trentième conférence mondiale sur le réchauffement climatique (COP 30) ont décidé de ne rien changer à leurs habitudes. Les États-Unis de Trump, première économie mondiale et deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, n’étaient même pas là.

Parfois, les grand-messes des COP servent aux riches et aux puissants à émettre autant de vaines promesses que de gaz à effet de serre. Ce n’est même pas le cas pour celle de 2025 : le texte validé par les 200 pays participants ne fait pas la moindre mention de la nécessité d’en finir avec les énergies fossiles. Le noir du charbon et du pétrole sied mieux aux profits des multinationales que le vert de la forêt amazonienne aux portes de laquelle s’est tenue la COP. Une Amazonie utilisée comme un décor en carton-pâte que l’écrasante majorité des participants n’ont vu que du hublot de leur avion. Quant aux représentants des peuples autochtones de cette forêt de plus en plus massacrée, ils ont été tenus à bonne distance.

L’an prochain, la COP 31 se tiendra dans la Turquie du dictateur Erdoğan, et les négociations seront présidées par l’Australie, un des plus gros producteurs de charbon au monde. Tout un programme.

Marie Darouen