Pour la deuxième fois, le tribunal administratif (TA) donne raison à deux collègues veilleurs de nuit de Paris Musées, contre l’administration Hidalgo. Alors qu’elle avait l’obligation de les réintégrer dès février, la direction leur avait remis des sanctions pour contourner la décision de justice. Ce que le TA a cassé mardi 25 mars : Bruno et Ibrahima doivent désormais reprendre leur poste en nuit, et la ville doit cesser son acharnement. Un jugement au fond interviendra dans quelques mois.
Cette décision judiciaire a été permise par la mobilisation sans faille des deux agents et de tout un milieu autour d’une section syndicale CGT combative et résolue qui n’a jamais cessé de garder le même cap : le refus d’accepter le racisme dans l’entreprise et le refus des sanctions contre les deux agents qui s’étaient contentés de se défendre.
Face au racisme comme à l’autoritarisme de petits chefs, nous ne pouvons compter ni sur les employeurs ni sur les administrations, fussent-elles de gauche comme à la ville de Paris que le PS dirige aux côtés d’EELV et du PCF. Seule la lutte organisée nous permet de gagner !
1er avril 2025Correspondant