Le Comité de suivi des retraites a rendu son rapport sur la première grande réforme de l’assurance chômage menée entre 2019 et 2021. Portée par Muriel Pénicaud, à la demande d’Emmanuel Macron, cette réforme devait être « résolument tournée vers le travail, vers l’emploi, contre le chômage et contre la précarité ». Rien de tout cela est arrivé. Censée lutter contre les contrats courts, elle a maintenu les travailleurs dans des emplois précaires tout en diminuant leurs allocations. En conclusion : la réforme de 2019 n’a pas réussi à générer des emplois durables et a renforcé la précarité des demandeurs d’emploi, tout en les appauvrissant. Et celle adoptée l’an dernier va dans le même sens.