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Attal s’attaque aux chômeurs… et fait la guerre à tous les travailleurs

« Il faut qu’on travaille davantage » a déclaré le Premier ministre, Gabriel Attal, en présentant sa nouvelle réforme anti-chômeurs. Quel culot et quel cynisme !

À partir du 1er décembre, il faudra avoir travaillé 8 mois sur les 20 derniers pour toucher une allocation, contre 6 mois sur 24 précédemment. Le gouvernement prévoit également de faire baisser la durée maximale d’indemnisation de 18 mois aujourd’hui à 15 mois. Et cette durée d’indemnisation pourrait se voir encore réduite, si le taux de chômage officiel diminue ! Les plus grands perdants seront les personnes qui enchaînent des contrats courts, les travailleuses et travailleurs saisonniers, en CDD ou en intérim. Autrement dit, les plus jeunes et les plus précaires, sans oublier les seniors qui verront leur entrée dans le dispositif d’indemnisation prolongée repoussée de 55 à 57 ans. Cette nouvelle réforme contre les chômeurs, après celles de 2018, 2022 et 2023, devrait générer des économies de près de quatre milliards d’euros, rendus disponibles pour arroser le patronat. Et combien de jeunes réduits aux squats et à la galère, d’anciens poussés à la misère ? Combien d’expulsés de leur logement et de nouveaux SDF ?

Et bonjour les saletés servies par les Attal et Bayrou, sur le confort dans lequel se complairaient celles et ceux qui vivent d’allocations de chômage, et qu’il faudrait pousser à travailler ! Cette énième attaque est une déclaration de guerre à tous les travailleurs et travailleuses : il s’agit de contraindre le maximum à travailler dans des conditions dégradées et avec des salaires de misère… et donc à réduire les revenus de tous et toutes. À l’heure où les licenciements repartent à la hausse – la CGT recense 130 plans de licenciements et de suppressions de postes depuis septembre 2023, menaçant plus de 60 000 emplois – il est urgent d’engager une lutte d’ensemble contre le chômage.

Interdiction des licenciements et partage du travail entre tous et toutes !

Michel Grandry