Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, fait monter les enchères dans sa polémique contre Alger. Il explique, dans une interview donnée au Parisien, qu’il est prêt à démissionner si Bayrou et Macron ne le suivent pas dans sa volonté d’assumer un bras de fer avec le régime algérien en le menaçant de représailles s’il n’accepte pas d’accueillir des Algériens vivant ici et qu’il veut expulser. Coup de bluff ? C’est possible. Mais ce qui est certain, c’est que ses positions anti-algériennes lui valent une belle popularité dans l’électorat de droite et d’extrême droite, une notoriété qu’il est bien décidé de monnayer aujourd’hui au gouvernement et demain peut-être… lors de la prochaine présidentielle.