Adolescence, la mini-série britannique de Netflix, montre que la misogynie et la violence se propagent en ligne via les influenceurs masculinistes et finissent par devenir réelles dans les cours d’écoles, pouvant conduire à des drames. C’est pourquoi elle sera bientôt diffusée gratuitement dans tous les collèges et lycées britanniques. Mais ça n’arrivera pas en France, car la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, est contre. À la place, « déterminée à lutter contre les toutes violences l’école », elle a envoyé avec son collègue de l’Intérieur, Bruno Retailleau, des instructions pour que se tiennent rapidement… des réunions entre préfets, recteurs et procureurs pour « apporter des réponses adaptées » à ces problèmes. En résumé, elle ne fait rien.