Les groupes Carrefour et Intermarché sont visés par une enquête de l’Autorité de la concurrence qui les soupçonne d’avoir mis sur pied, depuis novembre 2016, une stratégie collective visant à s’octroyer un monopole sur certains produits bio, ce qui leur permet d’augmenter leurs prix dans leurs magasins. Des pratiques anti-concurrentielles illégales, mais appliquées de façon courante dans la grande distribution… à condition de ne pas se faire prendre.