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Combattre l’extrême-droite et ses idées

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Une extrême droite, semblable au RN en France, nous la voyons déjà au pouvoir dans des pays voisins, Victor Orban en Hongrie, Giorgia Meloni en Italie. Ce n’est pas le fascisme comme l’Europe l’a connu dans les années 1930-1945 : la bourgeoisie n’en est pas à avoir besoin pour gouverner de telles dictatures. C’est d’une droite plus dure qu’il s’agit, cultivant tous les préjugés pour diviser le monde du travail, intensifiant la répression. Déjà bien trop.

Depuis des années, les partis au pouvoir ont souvent repris les idées réactionnaires nauséabondes dont le Rassemblement national s’est fait spécialiste. À commencer par le racisme anti-immigrés, la fermeture des frontières, la démagogie sécuritaire. Alors que les capitaux, eux, peuvent circuler librement et permettre d’exploiter la main-d’œuvre sur toute la planète, ils ont trouvé commode de prétendre que ce seraient les immigrés qui seraient la cause du chômage afin de les surexploiter, de les priver de tout droit, sous menace de ces mesures d’expulsion dont le RN crie qu’on ne les applique pas avec assez de vigueur. Même le simple « droit du sol », c’est Macron et Darmanin eux-mêmes qui ont commencé à le supprimer à Mayotte, y faisant déjà la politique d’un Bardella ou d’une Le Pen.

Il est commode aussi, dans la gauche ou les syndicats, de reprendre avec d’autres mots ce que le RN appelle la « préférence nationale », sous prétexte de lutte contre les « délocalisations ». En quoi créer du chômage au Maroc, par exemple, pour rapatrier une usine en France, permettrait-il aux travailleurs ici de se porter mieux ?

C’est sur tous les terrains que les idées brassées par le RN véhiculent l’obscurantisme, y compris à l’encontre des femmes. Ce sont de telles régressions sociales que l’extrême droite entend nous imposer si elle arrive au pouvoir. Avec l’encouragement politique donné à de petits nazillons de parader dans les rues, voire de faire de sales coups contre des militants syndicaux ou associatifs, ou contre des étrangers. Toutes choses contre lesquelles il va falloir nous organiser !

Olivier Belin