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Dans Le Télégramme : pour Kenny Delferrière, « le RN est la conséquence d’une régression sociale »

Ci-dessous un article du Télégramme

 

 


 

 

Élections législatives : pour Kenny Delferrière, « le RN est la conséquence d’une régression sociale »

Le 24 juin 2024

Dans le cadre de la campagne des Législatives sur la circonscription Carhaix-Châteaulin, nous avons interrogé les sept candidats. Quatrième volet de réponses avec Kenny Delferrière de NPA (Nouveau parti anticapitaliste) Révolutionnaires.

Kenny Delferrière, candidat NPA-R aux Législatives, dans la 6e circonscription du Finistère. (Le Télégramme / Jean-Noël Potin)

Selon vous, le vote massif en faveur du Rassemblement national lors des élections européennes va-t-il influer sur le résultat des élections législatives ?

« Massif, avec un électeur sur deux qui s‘est abstenu ? C’est un vote de rejet de l’Europe capitaliste, de rejet de Macron, qui s’est déjà exprimé lors du mouvement des gilets jaunes et contre la réforme des retraites. Le RN à ce niveau, c’est la conséquence de 40 années de régression sociale, de promesses non tenues. Le RN fera pire ».

Après la dissolution inattendue de l’Assemblée nationale, comment faire campagne sur une période aussi courte ?

« Avec très peu de moyens, peu d’accès aux médias. Donc, nous sommes un petit parti, mais cela va changer si un nombre important de travailleurs et travailleuses adhérent au NPA.R. C’est cela notre travail militant ».

Quelles sont vos priorités pour la circonscription ?

« L’interdiction des licenciements, le SMIC à 2 000 €, la fin de la casse des services publics, donc de l‘hôpital, des écoles, etc.
Des embauches dans le secteur de la santé, un plan de reconversion agricole pour mettre en place une agriculture paysanne pour préserver la biodiversité ».

En présentant une candidature NPA Révolutionnaires, n’avez-vous pas peur d’apparaître comme diviseur de la gauche ?

« La question que nous posons est la suivante : le Front Populaire est-il de gauche avec la présence de Hollande et de « recyclés » comme l’ancien ministre Rousseau ? On en doute. Sans être mauvaise langue, nous notons que Glucksmann a passé son temps pendant les Européennes à taper sur Mélenchon. Nous avons des désaccords politiques avec les Insoumis, mais nous ne les insultons pas. Nous nous retrouvons avec eux dans les grèves, les luttes, et c’est très bien. Et aussi sur des sujets précis, avec le PCF, comme la Palestine. Ce n’est pas le cas du PS… Justement, pour la défense de l’hôpital de Carhaix l’attitude du maire PS de Brest, François Cuillandre, est significative ».

Quel est le sens de votre candidature dans ce contexte historique ?

« Nous posons, en faisant campagne, des idées simples : les salariés font tourner la société et ne décident de rien ? Rappelons-nous des travailleurs essentiels pendant le confinement ? Une belle blague. Le seul moment où l‘État et les élus nous demandent notre avis, ce sont les quelques secondes que nous passons dans l’isoloir pour voter.

Ensuite, retour au boulot, au chômage à l’école ou à la retraite. C’est de cette société que nous, les communistes révolutionnaires, nous ne voulons plus ».