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Dans Ouest-France : Laura Gourgand et Rémi Buttard, candidats du NPA-Révolutionnaires

Ouest-France a présenté Laura Gourgand et Rémi Buttard, les deux candidats du Mans de la liste du NPA-Révolutionnaires, voir les articles ci-dessous ou sur le site de Ouest-France.

 

 


 

 

Élections européennes. Laura Gourgand, liste NPA révolutionnaires

(Article de Nicolas Carnec, sur le site de Ouest-France)

À 27 ans, la titulaire d’un master en lettres modernes milite depuis dix ans au NPA. Elle se présente pour la première fois à une élection. Elle figure en 37e position.

« Face aux discours libéraux du gouvernement et aux discours racistes de l’extrême droite, j’ai décidé de porter la voix des luttes. » À 27 ans, même si elle se présente pour la première fois à un scrutin politique, la détermination de Laura Gourgand se dévoile rapidement. Titulaire d’un master en lettres modernes après des études sur le Campus universitaire du Mans, elle passe actuellement des concours pour intégrer l’Éducation nationale. Et fait partie de la nouvelle génération du NPA révolutionnaire depuis la scission intervenue au sein du NPA. « Si je me suis engagée sur cette liste c’est pour porter nos idées et la voix des luttes », rappelle-t-elle.

Des réformes antisociales

En particulier auprès des jeunes. « Pour eux, la montée des idées du Rassemblement National et de l’extrême droite est une question majeure. Cela fait naître des craintes. » Mais pas seulement, comme le souligne Laura Gourgand. « Les travailleurs font face à de plus en plus de difficultés avec des situations de précarités de plus en plus nombreuses à cause d’une société toujours plus capitaliste. »

Comme son colistier sarthois Rémi Buttard, Laura Gourgand, malgré son engagement en 37e position sur la liste du NPA révolutionnaire, avoue qu’il « n’y a pas que les élections qui parlent, même si c’est un moyen pour envoyer un signal et porter la voix des révolutionnaires face aux capitalistes et leur monde. On ne peut pas continuer comme ça avec toutes ces réformes antisociales que nous avons connues depuis quelques années, les retraites, l’assurance chômage… qui engendrent toutes ces violences au sein de la société. »

 

 


 

 

Élections européennes. Le Manceau Rémi Buttard, liste du NPA révolutionnaire

(Article de Nicolas Carnec, sur le site de Ouest-France)

Étudiant en lettres modernes au Mans et surveillant dans un lycée de la Métropole, il se présente pour la première fois. Il figure à la 62e place.

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« Mon engagement au sein du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) remonte à 2018. C’était une période particulière avec les Gilets jaunes et tout le reste… Il y avait plein de trucs dans les rues et dans les têtes. » Sur le campus universitaire du Mans, l’étudiant en lettres modernes se forge des convictions. « Aujourd’hui encore, je pense que l’évolution de cette société passe par les luttes pour défendre les travailleurs, les étudiants, et améliorer le quotidien des plus précaires. Je ne pense pas que l’on puisse changer le monde par les élections. » Une analyse qui peut apparaître paradoxale pour un homme de 26 ans qui se présente en 62e position sur la liste du NPA révolutionnaire. Mais Rémi Buttard, surveillant dans un lycée, assume : « Cette liste a pour but de porter la voix des luttes sociales, de passer des messages. De dire à tous ceux qui se sentent isolés, non vous n’êtes pas tout seul. »

« Un monde sans frontières »

Et si la liste parvenait à placer un ou plusieurs eurodéputés ? « Cela nous permettrait de continuer à porter la voix des luttes », répond Rémi Buttard, en justifiant ainsi le sens de la liste du NPA révolutionnaire née de la de l’éclatement du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) en deux entités en 2022. Le parti veut exprimer « le rejet de la politique du président des riches et du racisme de l’extrême droite », comme le souligne la tête de liste, Selma Labib.

« Nous sommes pour un monde sans frontières, renchérit Rémi Buttard. Totalement à l’opposé de tous ceux qui utilisent le Rassemblement National et l’extrême droite pour surfer sur l’immigration, l’insécurité… Non l’immigration n’est pas un danger. Le patronat qui s’enrichit sur le dos des salariés, oui. »