Après avoir reçu leurs organisations syndicales le ministre de l’Intérieur a dit comprendre « cette émotion, cette colère, cette tristesse » des policiers. Mais également interrogé sur le sort de Hedi, 22 ans, défiguré par un tir de lanceur de balles de défense, passé à tabac et laissé dans le coma par des policiers marseillais, le ministre de l’Intérieur a préféré botter en touche en affirmant : « Je ne commente pas les affaires judiciaires en cours »… sauf celles qui concernent les policiers mis en examen pour leur comportement violent, voire criminel.