Ci-dessous le texte de la profession de foi de Baptiste Anglade et Raphaëlle Mizony, candidats à la législative partielle du 12 janvier 2025 (Isère, 1re circonscription). (Aussi disponible au format PDF)
Contre les politiques patronales, sexistes et racistes, ne comptons que sur nos luttes
La crise institutionnelle se poursuit, et le cirque à l’Assemblée et à Matignon bat son plein : 49.3, motions de censure, nominations, démissions… Pendant ces péripéties gouvernementales, le patronat continue d’attaquer les travailleurs, particulièrement en Isère. Autour de Grenoble, ce sont plusieurs centaines d’emplois qui sont menacés : près de 500 à Vencorex (Pont-de-Claix), 340 à Arkema (Jarrie) ; et, plus loin, 238 à Valeo (Saint-Quentin-Fallavier), 170 à TeamTex (Charvieu-Chavagneux) et 170 autres dans l’incertitude chez Photowatt (Bourgoin-Jallieu).
Face à ces attaques, aux profits toujours plus faramineux des actionnaires et contre le gouvernement Bayrou et son futur budget de régression sociale, nous ne devrons compter que sur nos mobilisations et nos solidarités !
Contre les différentes forces politiques de la bourgeoisie…
D’un côté les Macron et Le Pen, qui attaquent nos droits et tentent de nous diviser avec leur poison raciste, sexiste et homophobe. De l’autre, des élus de gauche, qui maintiennent l’illusion que c’est par un simple bulletin de vote que nous pourrons réellement changer les choses.
Le Pen et les différents gouvernements nommés par Macron ont montré leur volonté de s’attaquer aux droits de celles et ceux qui composent notre camp social, notamment les femmes, par la baisse des financements des plannings familiaux ou les appels au « réarmement démographique ». Les étrangers, ou celles et ceux assimilés comme tels, subissent également ces attaques visant à nous diviser : loi immigration « Darmanin-Le Pen », expulsions, sorties racistes de Macron sur Haïti et dernièrement à Mayotte.
Du côté des partis de gauche, le Nouveau Front populaire continue de défendre la perspective d’une coalition électorale visant à gagner une majorité au Parlement pour à nouveau gouverner. Mais, de Mitterrand à Hollande, les gouvernements de gauche ont poursuivi les attaques exigées par le patronat : désindexation des salaires sur les prix en 1983 ; accompagnement des plans de licenciements par Jospin ; passage à 43 annuités pour la retraite à taux plein en 2013 ; loi travail en 2016… Rappelons que cette politique a accouché d’Emmanuel Macron !
Ce n’est pas seulement sur les stricts terrains national et économique que la classe ouvrière a eu à souffrir des gouvernements de gauche, mais c’est également dans ce que l’impérialisme français considère être son pré carré. Au Tchad, au Mali, en Centrafrique et ailleurs, ce sont des présidents français « socialistes » qui ont joué les chefs militaires !
… avançons nos perspectives révolutionnaires !
C’est nous, les travailleurs et les travailleuses qui faisons tourner toute cette société, et c’est pourtant nous qui payons le prix des attaques du gouvernement et du patronat ! Face à eux, pas de raccourci, ce n’est pas dans les salons qui nous gagnerons, mais bien dans la lutte collective pour notre émancipation, dans la rue, toutes et tous ensemble ! Si les patrons refusent de passer à la caisse, alors qu’ils laissent la place.
C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons :
• 400 euros net d’augmentation mensuelle pour toutes et tous
• Aucun salaire, pension ou allocation inférieurs à 2 000 euros net et leur indexation sur les prix
• Interdire les licenciements, cesser de subventionner le patronat, partager le travail entre tous sans perte de salaire pour en finir avec le chômage
• Des services publics de qualité dans l’éducation, la santé, les transports
• Retraite à 60 ans au plus tard, ou après 37,5 annuités
Pour imposer nos revendications, pour remettre en cause le pouvoir qu’exercent les patrons sur nos vies, il faudra bien plus qu’un bulletin dans l’urne. Mais voter pour nous, c’est dire l’urgence de renverser la société capitaliste qui mène l’humanité à sa perte. C’est exprimer que, face aux trois blocs bourgeois qui se chamaillent à l’Assemblée nationale, il est nécessaire de constituer un pôle des révolutionnaires pour porter dans les luttes et dans la rue des perspectives pour la classe ouvrière !
Pour faire entendre cette voix, le NPA-Révolutionnaires présente Baptiste Anglade et Raphaëlle Mizony à l’élection législative du 12 janvier 2025.
Baptiste Anglade
Je suis éducateur de rue dans les quartiers populaires de l’agglomération grenobloise et syndicaliste. Avec mes collègues, nous participons aux grèves qui traversent le travail social. Nous nous battons pour l’augmentation des salaires et l’amélioration de nos conditions de travail, comme beaucoup de travailleuses et travailleurs. Nous luttons aussi pour que les personnes accompagnées aient des conditions de vie dignes, contre la marchandisation du secteur, car nos vies valent plus que leurs profits !
Raphaëlle Mizony
Je suis étudiante en espagnol et porte-parole nationale du NPA jeunes Révolutionnaires. J’ai commencé à militer en 2019, contre la réforme des retraites mais aussi contre toutes les lois qui renforcent la sélection sociale dans l’éducation. Depuis, comme beaucoup de jeunes de mon âge, je suis de tous les combats, contre l’exploitation capitaliste, contre le patriarcat et les violences sexistes, contre le saccage écologique, contre les violences policières et le racisme, en un mot pour une société débarrassée du capitalisme, une société communiste !
Contacte-nous pour mener la campagne à nos côtés ! Mail : npa.grenobleisere@gmail.com
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