Ces dernières semaines sont marquées par deux procès en lien avec les violences faites aux femmes et aux enfants : les 51 de Mazan et Christophe Ruggia. Florilège de culture du viol ! À Mazan, on a tout entendu : « viol à contrecœur », « viol par reproduction », « viol par emprise », « viol par manipulation », « viol par curiosité », tout est bon pour se déresponsabiliser et même se placer en victime de D. Pélicot… au même titre que Gisèle Pélicot, qui a subi des centaines d’agressions et de viols. De son côté, Ruggia dit, lui, avoir voulu « protéger » Adèle Haenel, alors qu’il est accusé d’agression sexuelle sur une enfant (elle avait 12 ans au début des faits !).
Après avoir tout subi, les victimes doivent encore tout entendre et endurer la violence des procédures judiciaires. Si les rapports de domination et de pouvoir au cœur des VSS peuvent être dénoncés par la justice, seules les mobilisations féministes peuvent réellement les combattre.