Nos vies valent plus que leurs profits

Des fêtes régionales

Après les succès des fêtes à Caen (130 personnes), Rennes (100), Lille (80), Lyon (110), c’était une bonne affluence aussi, plus récemment, aux fêtes de Rouen (180 entrées) et Toulouse (90 entrées). Pour leurs deuxièmes ou troisièmes éditions, les fêtes régionales du NPA-Révolutionnaires attirent toujours davantage d’amis, de proches, de sympathisants et militants, dont des travailleurs et travailleuses d’entreprises connues pour les luttes qui y sont menées (PSA, Vencorex, Lubrizol, Airbus, SNCF et beaucoup d’autres), comme de jeunes scolarisés dans les facs et les lycées.

Rassemblements festifs, autour de spectacles (d’artistes que le showbiz a le tort d’ignorer), de « bouffe » plus ou moins élaborée (lasagnes végé ou poulet curry sauce coco, comme à Rouen), vide-greniers à prix libre pour grossir les caisses du parti…

De la politique aussi, bien sûr. Des expositions et débats sur des luttes de la classe ouvrière ou de peuples colonisés contre le joug de la France impérialiste (commémoration du 8 mai 1945 en Algérie), longue lutte du peuple palestinien contre la politique colonialiste sioniste. À Rouen, l’équipe d’animation locale de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) est intervenue dans le débat, en reconnaissance de notre participation obstinée aux manifestations locales. Débats aussi sur les questions écologiques, sur les luttes de femmes, sur le pôle des révolutionnaires vers lequel nous tentons d’avancer.

De la culture, sociale et politique, sous forme de tables pour notre presse et celle des groupes d’extrême gauche participant à nos fêtes (Lutte ouvrière qui nous invite aussi à tenir des stands dans ses fêtes locales et nationale, parfois Révolution permanente, l’UCL, la Gauche révolutionnaire) ; sous forme de librairies et présentation d’ouvrages politiques et romans qui nous aident à comprendre – donc à combattre – le monde capitaliste.

Beaucoup de fraternité, de solidarité, de chaleur humaine dont on a besoin pour contrer ce monde capitaliste pourri par les guerres et les haines, par les nationalismes et les racismes, qui nous viennent de pouvoirs gangrenés.

Nos porte-paroles nationaux, Selma et Gaël, saisissent ces occasions pour aller à la rencontre de nos proches et potes de régions. Note optimiste : à Toulouse, un « chamboule-tout » a été plébiscité. Si les gosses en sont à vouloir tout chambouler, l’avenir est à nous !