Une des mesures particulièrement réactionnaires de l’acte 2 du « Choc des savoirs », porté par la ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, est, dès la rentrée 2027, l’obligation pour les collégiens d’obtenir le brevet des collèges pour entrer au lycée. Cela va signifier que chaque année près de 120 000 jeunes seront orientés vers le certificat d’aptitude professionnelle, qui donne une formation d’ouvrier ou d’employé qualifié, vers une hypothétique « prépa seconde », vers un apprentissage sous la houlette du patronat, ou laisseront tomber l’enseignement. Cette mesure va encore aggraver la ségrégation sociale dans l’enseignement tout comme les fameux « groupes de niveau » ou, chez les lycéens, Parcoursup, créé en 2018 et qui est devenu un véritable couperet pour l’accès à l’enseignement supérieur des plus modestes. Réforme après réforme Macron accentue toujours plus le caractère de classe du système éducatif.