Gaël Quirante, 48 ans, postier licencié pour faits de grève, et syndicaliste
L’année 2003 a été à la fois celle de mon arrivée à La Poste et celle de mon engagement dans ma première grève reconductible à l’occasion – déjà ! – du mouvement contre la réforme des retraites. J’ai depuis animé en tant que représentant syndical de nombreuses grèves contre les suppressions d’emplois à La Poste. L’autorisation donnée par la ministre du Travail en 2018 à mon licenciement a déclenché une grève de 15 mois de 150 postières et postiers des Hauts-de-Seine (92). 15 mois à la suite desquels nous avons imposé mon droit à intervenir dans les bureaux de poste malgré mon licenciement. Les liens tissés entre les grèves des postiers et les luttes d’autres entreprises, mais aussi les liens tissés avec les luttes de la jeunesse sont le fil conducteur de l’activité que nous menons avec mes camarades. Regrouper les forces du monde du travail et de la jeunesse : c’est comme ça qu’on pourra gagner et c’est comme ça qu’on renversera cette société !