Armelle Pertus, 48 ans, professeure des écoles
Je suis professeure des écoles depuis 2001, d’abord à Argenteuil dans le Val d’Oise pendant un an. J’y ai fait ma première expérience de grève comme travailleuse. Au printemps 2003, nous avons fait un mois et demi de grève contre la loi de décentralisation mais aussi la réforme des retraites, celle qui nivelait vers le bas le public et le privé. Un mois et demi d’assemblées générales quotidiennes, de coordination régionale et nationale, de tournées d’établissements et de convergences avec les salarié.e.s de la Poste, avec les éboueurs ou encore les cheminots et les étudiant.e.s.
Six ans plus tôt, c’est dans les couloirs de la fac de Nanterre que je faisais ma première grève étudiante et son florilège d’assemblées générales et d’occupation !
C’est à cette occasion que mon chemin déjà ancré dans le militantisme familial au Parti communiste, a croisé la route des communistes révolutionnaires et ne l’a plus quitté. Aux JCR et à la LCR puis au NPA, de la liste LO-LCR aux Européennes de 1999 à celle du NPA-Révolutionnaires de 2024, un seul fil rouge, celui de la révolution et de l’urgence d’en finir avec cette société capitaliste qui nous broie mais que nous avons le pouvoir de renverser. Notre nombre mêlé à la détermination de toutes celles et tous ceux qui luttent et refusent de courber l’échine aux quatre coins du monde nous mènera au pouvoir : celui de toutes et tous à décider de tout, partout et tout le temps !