Le conseil des prud’hommes de Lorient a condamné l’union départementale du syndicat Force ouvrière du Finistère à verser près de 240 000 euros d’indemnités à deux anciennes salariées qui dénonçaient notamment des violences sexuelles, du harcèlement moral et un licenciement abusif jugé « sans cause réelle et sérieuse ». Ces salariées avaient attaqué leur employeur syndical pour « montrer les méthodes de Force ouvrière contre les femmes en général, et particulièrement les victimes de violences sexuelles ». Et l’exemple venait de haut. L’ancien responsable local du syndicat, Marc Hébert, avait été condamné en décembre 2023 pour harcèlement sexuel à 18 mois de prison, dont 6 mois ferme. Des comportements inacceptables au sein du mouvement ouvrier comme ailleurs.