Plus de 1 000 personnes sont décédées entre juillet 2024 et la fin du mois dernier dans la bande de Gaza alors qu’elles attendaient leur évacuation médicale, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 1 092 patients sont précisément mentionnés sur le réseau social X par le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui estime cependant que ce chiffre est sans doute sous-estimé. Aujourd’hui, plus de 15 600 personnes nécessitent encore une évacuation sanitaire d’urgence, souvent bloquée par l’occupant israélien. Cela s’ajoute aux 70 000 Gazaouis assassinés, aux 170 000 blessés, et aux 377 00 disparus, dont la moitié sont des enfants. Tout à la fois un crime de guerre, un crime contre l’humanité et un génocide.