Un nouveau procès pour traite d’êtres humains dans les vignes du bordelais s’est ouvert à Libourne. Deux hommes de 28 et 59 ans, de nationalité marocaine, sont soupçonnés d’avoir fait travailler dans les vignobles six de leurs compatriotes dans des conditions indignes, en oubliant de les payer, en les faisant dormir sur des matelas et sans les déclarer. Une pratique qui n’est malheureusement pas isolée mais « systémique ». Et si les intermédiaires sont parfois poursuivis et (légèrement) condamnés, les propriétaires des prestigieux châteaux, eux, ne sont jamais inquiétés.