Un chiffre de grévistes en baisse
Avec un taux de grévistes autour de 10 %, le taux est inférieur à la mobilisation du 5 décembre dernier. Dans plusieurs régions aucun cadre intersyndical n’a réellement été mis en place pour mobiliser et aller convaincre les agents.
En Île-de-France notamment, aucune volonté d’organiser une assemblée générale des grévistes. Résultat : une soixantaine de grévistes seulement se sont retrouvés devant la direction générale. Une délégation a été reçue pour entendre un discours méprisant : « Si des agents ne sont pas à l’aise parce qu’ils n’arrivent pas à rendre un service satisfaisant au public, c’est comme ça… Il n’est pas possible de continuer à rendre les mêmes services. » Évidemment la direction n’a pas la volonté de mettre les moyens puisqu’elle arrose les requins du privé (encore 450 millions d’euros prévus dans le budget).
La mobilisation aux côtés du secteur social : un point d’appui
La manifestation à l’appel du l’AG du travail social a permis de poursuivre la journée sur une autre dynamique ! À Paris, un petit cortège de grévistes de France Travail a défilé avec 1500 salariés du secteur social. Nous serons présents à l’assemblée générale du 8 avril pour préparer la suite. Au Mans, après un rassemblement devant leur agence, les grévistes de France Travail ont rejoint les salariés de la mission locale et du médico-social impactés par les coupes budgétaires. À Châteauroux, après avoir « accueilli » le directeur général présent ce jour-là, les grévistes ont également rejoint le rassemblement appelé par le secteur social. À Rennes, la démarche a été la même.
Lucas Duval